mercredi 29 février 2012

HAWAIIAN DIARIES 2

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :

23 Février 2012 – M A U I

Courte nuit encore, à peine 2h de sommeil, mais c’est bon, on y est presque, on va embarquer ! Un dernier contrôle de douane et hop !
On a rien vu du vol, on s’est endormi avant le décolage… 6 heures après on voit la côte qui apparait d’entre les nuages. On est comme des fous, on n’y croyait plus après ces péripéties, j’ai le cœur à 10 000 et je me vois déjà rider.

L'île de MAUI


A l’aéroport Levi Lenz, un pote windsurfeur Brésilien nous attend, passage par le bureau des réclamations pour régler les affaires de valises. Malheuresement rien pour nous… Tanpis on s’en fou on y est on va pas rechigner, les bagages arriveront bientôt. Levi nous enmène dans son pick up direction le spot, THE spot, HO’OKIPAA ! On traverse les champs de canne à sucre et passe sous l’Haleakala pour prendre la Hana highway.

BOUMM ! On y est, le spot le plus mythique du monde, avec les plus grand rider. C’est pas du très gros mais toute les stars sont là, Marc Angulo, Kai Lenny, Marcilio Browne,Keith Teboul, le jeune rodriguer est là aussi et il dechire ! On a passer les deux heures suivantes sur la bute à glander, la bave au lèvre en voyant tous les autres rider… très dur mentalement.

HO'OKIPA


Il est 17 heures, il faudrait que je trouve la waterlily farm maintenant. Plus de batterie sur le portable et Levi ne peux pas m’amener là bas… humm comment je fais là ? J’avais aucune idée d’où habitait Manu, je savais juste que c’était « au-dessus d’Ho’okipa », c’est pas grand-chose comme info ça ! Je commence à chercher des infos sur le lieu auprès des life guard et locaux mais en vain. Je continue mes recherches sur la plage et je vois ce mec qui sort de l’eau, équipé de cette marque italienne de la tête aux pieds, ça me dit quelqu’un. C’était en fait Rudy Castorina, waverider Français qui habite à Maui depuis pas mal d’années, super sympa avec il m’amène chez Manu sur les hauteurs d’Haiku. La ferme est à 10/15 min du spot, l’endroit est super, je décris pas le décor les photos s’en chargeront mieux que moi !  Rudy me fait visiter et m’explique comment marche la ferme car Manu n’est pas là, il me montre mon studio et finis par un « Welcome to Maui » avant de s’en aller. Il m’a fallut très peu de temps pour prendre possession du lit et sombrer comme une masse…


La cabane au fond du jardin

lundi 27 février 2012

HAWAIIAN DIARIES

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :




22 Février 2012 – Breaking bad

4h du matin, Arthur et moi partons de l’appart' de Léo, un pote Brésilien d’Arthur qui fait ses études sur  Toulouse, un mec sympa qui ns a bien aidé pour le début du trip en ns hébergeant pdt cette courte nuit et ns amenant à l’aéroport avec la brave 205 d’Arthur…  La voiture chargée à bloc, on débarque à l’aéroport avec nos boardbags et le stress monte pour le check in. C’est vraiment l’épreuve à passer quand on voyage avec ses planches, on sait jamais trop comment on va s’en sortir. On arrive devant le guichet, après avoir subit les vannes miteuses des voyageurs autour de ns en voyant nos bags ( y a des morts dedans ?? ), c’est le moment décisif,  l’hotesse enregistre nos boardbags simplement  et ns dit de les donner à l’agent à l’autre terminal… pas de balance, pas d’excès ?  On se dirige dc à l’autre terminal, le sourir en coin en se disant qu’on a de la chance et qu’on va passer à l’œil cette fois ci ! Effectivement, les deux bags partaient sur le tapis pendant que l’agent scrutait sa machine et que ns ns eclipsions discrètement. On se dit qu’on est chanceux sur ce coup là ! Trop chanceux..


LA 205



LE matos

A peine une demi-heure plus tard on apprend que notre vol a du retard, on décolle à 8h ( 1h plus tard que prévu ) et évidemment on rate la correspondance à Franckfort. Fait chié! L’itinéraire de base était simple : départ 7h Toulouse à Franckfort  -> San Franscico -> Kahului 18h15 ( Heure locale ) soit une vingtaine d’heure pour se rendre à la Mecque, c’est beau ! Mais raté, l’avion pour les states s’envole sous nos yeux, on se dirige dc instinctivement vers le bureau de l’agence Lufthansa, apres qqs minutes d’attente on tombe sur deux hotesses cette fois, on se dit qu’on est mal barré… Effectivement on a droit à un nouvel allé plutôt sport, plus de San Franscico, c’est Vancouvert chez nos amis canadiens puis Seattle et enfin Kahului, le tout avec une pauvre heure  entre chaque vol pour sortir de l’avion, récupérer nos bags, passer les douanes... « enough time ? » «  Yes, yes.. » On finis par prendre les billets en sachant très bien qu’il n’y a pas assez de temps et qu’on va en chier, mais bon est-ce qu’on a le choix, c’est quand même Hawaii faudrait pas en manquer une miette !

Sa n’a pas manqué, apres les 10h de vols, les deux films bidons sur le siège de devant et les supers plateaux repas servis, on arrive à Vancourvert, fatigué et ensuqué. On passe la première barrière de douane canadienne en repensant à ce que nous avait dit les hotesses : « pick up your bags ». On passe, on marche à grand pas vers le tapis, on adopte la technique classique pour récupérer les sacs à l’aéroport, un de chaque côter du manège. On attend, on attend… Je vois au fil des minutes Arthur se décomposer à l’autre bout. 10 minutes passent. « Putain ! Ils ont paumés les bags ! » Je crois bien que c’est à partir de ce moment que c’est parti en live, j’en suis même sûr l’avion décole dans 30 min. On se sépare, Arthur cherche les bags et je me tape l’agence, cette fois c’est un mec avec un bon accent de ricain ( ça aide pas ), il me donne des papiers à remplir  pour déclarer la perte après ns avoir fait patienter 10 min facile si jamais les sacs sortaient par magie. Je fais donc du mieux que je peux pr remplir ce truc au plus vite, pdt ce temps Arthur, avec sa tête de brésilien, se fait contrôler par un mec en uniforme qui fait pas rire. 15 min avant l’envole, on court plus, on galope, on transpire, on rempli encore des papiers ( customs que sa s’appel ) on est à l’arrache. On arrive au deuxième barrage de douane pour les states, vraiment à l’arrache, je crois que je suis tombé sur un douanier américain type, il fait vraiment pas rire, c’est l’interrogatoire qui s’en suit, combien ? pourquoi ? comment ? où ?qui ? Empreintes digitales et photos s’ajoutent. Il fait vraiment peur mais pas le temps de penser, on cours comme des fous jusqu’à la porte d’embarquement qui, j’ai l’impression, est exactement à l’opposé d’où ns sommes. Quelques minutes après on y est, trempés, et ce qui s’en ai suit à été très dur à attendre « plane left »…


C’est bon, ca y est, on est en plein dedans, la pire des galères qui puisse. Pas d’avion, plus de bagages. On ns prête gentiment un téléphone de l’aéroport pour appeler l’agence, et ns fait bien comprendre, malgré l’accent américain encore, qu’ils ne peuvent rien pour nous. On est vraiment dans la merde et seuls en plus, le dernier vol lufthansa est parti, il n’y a donc plus personne de la companie dans l’aéroport. On se prend 20 min pour souffler et se répéter qu’on est dans la merde. 20 min plus tard on pars chercher de l’aide pour savoir comment faire, merci à cette canadienne qui nous à bien aider, nous trimballant un peu partout dans l’aéroport sur sa voiture électrique et nous trouvant un vol pr Seattle. C’est donc environ 3 heures apres le début du badtrip qu’on embarque dans ce petit avion, dont les voyageurs et l’équipage nous ont attendu une vingtaine de minute. Même pas le temps de se reposer pdt ce vol qui dure à peine 50 min.

L'heure de pourparler à Seattle

On débarque donc à Seattle, dépités, on savait très bien avant de partir de Vancouvert qu’on allait passer la nuit ici ou la bas. On a choisitSeattle car on pensait avoir plus de chance de trouver l’ultime vol pour le paradis. «Qu’est ce qu’on fait maintenant ?»  On trouve un téléphone pour rappeler l’agence, on est resté plus d’une heure au téléphone avec ce mec, en donnant tous ce qui ns restait. Encore une fois il ne pouvait rien pour nous, car c’était apparement de notre faute si ns avions raté la correspondance à Vancouvert,mais on voulait pas lacher le morceau car on était sans rien, condamné à dormir dans l’aéroport pour attendre le lendemain et gratter sur un vol… Le mec a finis par raccrocher tellement qu’on le soualait. A ce moment on croyait vraiment qu’on allait payer un autre billet pour finir la route… Pour la suite je sais plus très bien comment sa s’est passé… On réussi au final à obtenir un billet avec la companie Alaska Airlines pr le lendemain matin à 8h30 ! On souffle enfin… ouf ! C’est bon on s’en sort, on en avait presque les larmes aux yeux tellement on était fatigué. On s’est écroulé les minutes qui suivirent sur les sièges dans le hall, pas évident de dormir là-dessus mais au point où on en était ça fesait l’affaire.

LES billets