mardi 24 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 20


23 Avril 2012 – Maui c’est fini :’(

Aurevoir Ho'okipa :(

Voilà tout est dit dans le titre.

C’est le 23 avril, milieu d’après-midi, je prend le temps d’écrire ces ultimes lignes entre le packtage des vêtements, des boardbags et les dernières courses à regler. J’ai l’impression que tout est prêt ; j’ai tout nettoyé, rangé et donné les clefs du studio et de la voiture à Benjamin. Plus qu’à attendre le coup de fil d’Arthur pour aller à l’aéroport. On part donc aujourd’hui et arrivons le 25 en debut d’après-midi… Long voyage retour avec beaucoup d’attente pendant les escales. On stresse déjà d’ailleurs, le vol allé avait été vraiment laborieux… Enfin bon inch’alla.

Que dire à part que le trip était super ?
Maui c’est pas une légende, c’est bien réel et les deux mois que j’y ai passé étaient fantastiques. Tous windsurfer qui se respecte, doit passer par là au moins une fois dans la vie c’est sûr. La Mecque quoi !

je croise les doigts une dernière fois pour que le voyage ne soit pas trop pénible. J’enchaine sur la première étape de coupe du monde à Podersdorf, ce qui me laisse une nuit chez moi pour repartir directement en Autriche… Je suis pas rendu !

Aloha,

Adrien

PS: La video arrive bientôt :)

mercredi 18 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 19

16 avril 2012 – Out

Voilà, ce que je craignais depuis mon arrivée sur l’île, m’est arrivé lundi après-midi à Ho’okipa...

Ca faisait quelques jours que j’avais abandonné le freestyle pour me faire plaiz’ dans les vagues. Un bon swell était prévu en plus, pendant 3 jours.
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Ho'okipa dimanche après-midi
Dimanche a été une superbe journée avec une houle de nord-ouest donnant plus d’une taille de mât dans les sets. On l’attendait ce swell. Le spot était encore une fois plein à craquer. Le même « train-train » habituel avec l’hélico qui tourne, la bute envahit et les riders qui se déchainent. A l’heure de pointe, il en devenait même difficile de prendre une vague et impossible d’en prendre une seul. Les stars locales ne se privent pas de taxer dans ce genre de situation, mais bon que peut-on dire quand Jason ou encore Levi  s’invitent sur ta vague ?
J’en ai fait les frais, jusqu’à ce que je m’embrouille avec Luke Siver. Je ne l’avais pas reconnu au début. Depuis un bon moment je n’avais pas eu de vague et là j’étais enfin seul prêt à partir dedans. Luke est venu au dernier moment après un virement éclair. Déterminé, j’ai pas laché le morceau : «  elle est à moi arrghhhhh !!! ».
Après m’avoir gueulé dessus sur la fin de vague, je me suis dit que, peut-être, je l'avais un peu collé…
C’est Ricardo qui, le soir, m’a dit que Luke me cherchait car je lui avais, soit disant, taxé sa vague… «  aaahh c’était Luke Siver ». Il est assez réputé pour son localisme ( notamment avec les kites ) mais super sympas.
Après réflexion je pense qu’il ne m'a pas trouvé sur la plage, car je suis sorti dans les derniers et avec une voile qui n’en ressemblait plus à une.

C’est le lendemain, lundi, que le pire est arrivé. Je suis parti à l’eau taquet en 4.2, dans un bon 35 nœuds, pour envoyer. En fait j’étais passé au shop Quatro pour essayer une de ces planches. J’en avais marre de naviguer avec la Quatro, cassée en deux, qui collait horriblement à l’eau. Avec une planche neuve, j’étais déjà mieux.
Sur la deuxième vague, je suis allé taper la lèvre mais avec le vent violent, je me suis décalé en l’air. La reception fut très violente. J'ai tout de suite senti une grosse douleur au genou et à la cheville. Je m’étais déjà fait mal aux pattes. Mais là, c’était vraiment un niveau au-dessus. Je suis resté quelques minutes dans l’eau avant de rentrer à la plage croyant que le pire était arrivé.

Plus de peur que de mal au final, je m’en sors avec une bonne entorse à la cheville droite. Un bon repos d’une semaine et sa ira comme sur des roulettes ! Enfin je l'espère.

   Le planning des prochains jours                  


Je viens de voir cette video de la journée de dimanche avec de gros moves, réalisée par Bernd, et je me suis aperçu en arrière plan, à la fin de la 3ème minute !

vendredi 13 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 18

12 avril 2012 – Fill the days

Depuis peu, les jours passent très vite, ici, à Maui et on sens la fin du séjour qui approche. Mais les journées deviennent encore plus intenses, on essaye vraiment de naviguer le plus possible et de faire les "bons trucs" qu’on a pas encore fait. On préviligie le temps sur l’eau et on garde le tourisme pour la fin.

Lundi, je suis allé chercher Benjamin, c’est lui qui me remplace à la Waterlilyfarm. Parisien de souche, il vient passer les 5 prochains mois à Maui pour, comme tous le monde ici, rider à donf. Je lui explique comment se passe la vie ici, le breef sur le boulot à la ferme, c’est plus cool à deux d’ailleurs, sa fait deux fois moins de boulot. Son arrivée m’a aussi rappelé les galères que j’ai pu avoir au début du trip et me rappel encore que s’est bientôt fini Maui. Luc est le plus proche du départ, date programmée pour lundi prochain. Je lui souhaite bonne chance, il a rendez-vous avec un conseillé pôle emploi deux heures après son arrivée, ca va être sport amigo !

Lui et Arthur sont tombés sous le charme de la Gopro 2, ça filme dans tous les sens depuis. On aurait pas pensé s’amuser autant avec.

mardi 10 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 17

8 avril 2012 – Getaway

Et oui, après presque 1 mois et demi sur l’île, j’ai sacrifié une journée pour aller faire le touriste sur la east cost… C’était dur mais j’ai réussi.

Le trajet
11h30, je reçois un appel d’Arthur qui me propose d’aller voir les cascades du côté d’Hana, à l’est, avec ses deux copains Brésiliens et Luc. J’étais pas très confiant de l’idée au début, « les plans des brésiliens » s’est souvent ( très souvent ) foireux. L’orga c’est pas leur truc j’ai l’impression. Mais on les aime bien quand même !


12h, ils passent à maison et j’ai à peine le temps de mettre un T-shirt que je me retrouve à l’arrière du pick-up avec Luc. Oui, les brésiliens sont toujours pressés, j’ai essayé de leur faire comprendre « rien ne sert de courir ; il faut partir à point » de La Fontaine mais voilà…


Enfin bon on se retrouve sur la Hana Road. C’est l’attraction touristique N°1 de l’île, elle commence à Kahului pour rejoindre la ville d’Hana, elle devient « fun » à partir d’Haiku. Ca ressemble à une route pour monter en station de ski, étroite et tortueuse, avec des cascades, des ponts, la végétation, les plages et la vue sur la côte. Un beau spectacle vu de la benne du pick-up.

Après 2h de route et des arrêts un peu partout, on arrive aux « Seven Sacred Pools », une suite de cascades et bassins, dans le park national de l’Haleakala. On a randonné pendant une bonne heure et demi à travers la cambrousse hawaiienne, en passant des cascades, des rivières, des ponts, des gros arbres et encore des rivières, pour finalement arriver aux pieds de la plus longue cascade qui tombe d’une gigantesque falaise. « Waooh ». On se serait cru dans avatar.
La redescente fut plus périlleuse avec la nuit qui tombait.

On a terminé notre road trip par le tour complet du côté est de l’île. Deux heures de plus par cette route étroite le long des falaises, et dans la nuit, avant d’arriver à Makawao au-dessus d’Haiku. Pendant un bon moment, on savait pas très bien où on allait et on se les gelait à l’arrière avec Luc, et là on s’est dit que c’était «  un plan de brésilien ».


vendredi 6 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 16

3 avril 2012 – Sans pitié

Je tenais à partager l’anecdote, que j’ai vécu cette après-midi, pour montrer le côter obscure du spot d’Ho’okipa.
C’était une bonne session, presque 3 heures de ride, du pur wavesailinngg ! J’avais vraiment eu ma dose, je prend alors une dernière vague pour revenir au bord, sa fait penser un peu à un tire-fesse d’ailleurs, il y a juste à se laisser pousser et y’a même pas besoin de vent. Je passe juste à coter de Léo, qui était scotché à 20 mètres du bord, et je me permet même de lui envoyer un petit sourir moqueur. J’étais content.
A peine deux secondes après plus tard, j’étias le cul dans l’eau, sans vent et à 15 mètres la de plage ! 15 mètres c’est pas grand-chose, normalement sa se fait à la nage. Certes, il y a mieux comme sortie, surtout quand la bute est bondée. Mais là sa allait, il était assez tard et plus grand monde. Je tente le coup.
Sur le premier coup de palme que je mets, j’ai fait un magnifique plat du pied sur un oursin… sa pique. Les oursins sont pas comme chez nous, les aiguilles sont longues, très fines et souples. Une bonne galère pour les enlever dans l’eau.
Pendant ce temps, le courant m’amenait doucement mais surement vers les rochers. Presque un rituel maintenant, je passe dire bonjour. C’est marrant le courant qu’il y a devant, c’est un peu comme une attraction à Aqualand, celle où on est sur une bouée dans les rapides. En moin de 30 secondes, je me suis retrouvé 40 mètres plus bas, sur la dalle qui termine le champs de rocks. Une vague est passée à ce moment d’ailleurs, m’a cassé le bout du wish et trois lattes. C’est à ce moment que j’ai repensé que 5 minutes plutôt j’étais à 15 mètres de la plage et que maintenant, j’étais bien parti pour finir à Lane’s une fois de plus.
J’avais vraiment pas envie d’y aller, j’avais déjà la moitié d’un oursin dans le pied, et ses potes m’attendaient à Lane’s. J’ai donné ce qu’il me restait pour raffistoler le bout et étarquer la voile à l’écoute. J’ai réussi à sortir avec une rafale et j’ai fais un lonnnnnnnnng bord au large pour retourner à la plage. J’ai bien visé cette fois.
Enfin voilà, une galère de plus ici. C’est certainement la plus ironique, j’étais si proche du bord et j’ai failli terminer 300 mètres plus loin…


lundi 2 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 15

1 avril 2012 – Le temple


Lieu culte du North shore dont je n’ai encore parlé : le shop Quatro/Goya à Haiku. C'est pas les surfshops qui manque ici à Maui. Entre Paia et Kahului, je ne serais même pas dire combien il y en a.
Goya side
Mais celui d’Haiku est bien particulié, c’est LE shop des deux marques, et on est plutôt bien renseigné avec Keith Teboul et les deux frères Goya ( Lalo et Francisco ) travaillant là. Rien à dire, c’est beau, un shop exemplaire. J’ai surtout aimé la vitre au travers de laquelle on peux voir le maître Teboul shaper. Plus des écrans sur les murs, avec les derniers films de glisse qui dechirent, et même un babyfoot ! On pourrais y passer des heures.
Quatro side


L'autre lieu que j'ai aussi découvert est l'atelier de Kai Hopf, le designer North Sails. Son atelier est en fait dans son jardin et, par chance, sa maison à 5 minutes de la waterlilyfam.
Après avoir cassé une bonne partie de mon matos à Ho'okipa, j'ai réussi à joindre Kai et aller le voir chez lui. Je l'ai trouvé dans son atelier au fond du jardin, après avoir passé les amas de voiles éparpillées un peu partout. Mec super sympa, on a parlé un pti' bout de temps, malgré le travail qui l'attendait, le matos 2013 il est en plein dedans ! Je suis reparti avec un nouveau quiver ( une 4.2 et deux 4.7 ). Deux 4.7 car il voulait que j'essaye une en particulier, le proto de la voile freestyle pour 2013... Reste plus qu'avoir s'que sa donne !

J'ai pu aussi essayé le proto de la futur Hero, hier, en 4.2. Les conditions étaient vraiment hardcore : 4 mètres en vagues avec 35/40 noeuds... Pas navigué lontemps mais c'est sûr, la nouvelle Hero va envoyer du lourd !


Ho'okipa rocks side


Philip Koster, c'était lui le showman de la journée, avec des aérials à des hauteurs hallucinantes, notamment celui en photo. J'étais sur la bute à ce moment là, et je pense qu'il est monté d'un ou deux mètres de plus après. Ca devait surement être après l'aérial double loop avec l'attérissage devant la vague...

jeudi 29 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 14

27 mars 2012 – Back to the seventies

J’avais pas encore fait d’article sur « Little beach », pourtant c’est un des premiers endroits où je suis allé, et c’est en voyant les photos sur mon iphone que je me suis dit que j’allais le partager.

C’était le dimanche de notre arrivée, après notre première session Hawaiienne à Sprecks avec Arthur (on s’en souviens de celle la !), que Léo nous à proposé d’aller à Little Beach pour le coucher de soleil. C’est en fait le rendez-vous du dimanche soir pour les gens qui veulent se changer les idées. Cette plage se trouve de l’autre côter de l’île, au sud, près de Makena.

Après s’être garé sur le parking, il nous a fallu marcher le long de cette grande plage, qui s’appel Big Beach d’ailleurs, surplombée par une falaise. Puis escalader au travers de la falaise, par un petit chemin, pour arriver à Little Beach.
Big Beach
Léo nous l’avait dit : « on est sur un autre monde là-bas ». La plage est entourée par les falaises et des arbres immenses dont les branches tombent sur la plage. Tout le monde est totalement libéré ici, vraiment l’impression d’être à une époque hippie, il est 18h et tous le monde danse, plus ou moins habillé, sous le son des tam tam, djembé et autres instruments… De l’alcool jusqu’aux gateaux aromatisés, tout y est .
Une fois le soleil couché, tous le monde se réunit en cercle pour admirer ceux qui jouent avec le feu. Impressionants et ils mettent l’ambiance !

Faya !
Vraiment difficile de décrire l’ambiance de cette plage car, c’est vrai, on est vraiment sur un autre monde là-bas.


A part ça, une bonne session du soir, à Ho’okipa, comme celles à la maison. Le spot était full toute la journée, j’ai attendu 16h30 pour y aller, et je me suis retrouvé seul avec les surfeurs jusqu'à la tombée de la nuit. Ca m’a rappelé les sessions à la coudou, qui finissent à la nuit tombante, avec mon pote Lolo Pizza ! Top !

Et bien sur, comme une bonne session s’en suis par une moins bonne, j’ai finis aujourd’hui dans les rocks. J’ai attendu une nouvelle fois les 16h, que le spot se vide et que le vent baisse pour me mettre à l’eau. Pas vraiment le choix de toute façon car j'ai pas récupéré la 4.2. 30 minutes de nav vraiment nul, fallait se battre pour avoir une vague potable, et sur la bonne que je prend, tombe. Le matos par droit dans les rochers. J’ai pas réussi à le rattraper, il nageait plus vite que moi. Tomber au mauvais endroit sa pardonne pas.
J’ai galerer au moins 10 minutes pour m’en dépêtrer de ces rochers! Et j’ai du m’en charger seul, personne est venu m’aider L
Je m’en sors bien : une latte cassée et quelques coupures sous les pieds.

Je suis pas retourné voir Buzianis, je suis allé au shop Starboard/Hotsails pour les lattes. 10 $ encore ! Ils sont fous ces ricains !

lundi 26 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 13

25 mars 2012 - +3

Voilà, il est 14h et je me retrouve une énième fois de plus sur la bute d’hookipa pour checker les conditions. 23 mars, 1 mois déjà depuis mon arrivée avec arthur, et je flippe de me mettre à l’eau, bien plus que les premières fois… Avec la piètre démonstration de la veille, juste 1 bord avant sanction, j’étais beaucoup moins sûr de moi cette fois-ci. C’est encore gros aujourd’hui, le 3ème jour avec des bonnes vagues, même Robby est là !
Ca fait toujours quelque chose de le voir naviguer, c’est lui LE King. Il le fait bien comprendre d’ailleurs, lui, ne prend pas le channel en passant devant les rocks, il trace droit en partant de la plage et peu importe la taille. Et c’est sans parler de ses voitures, pick up montrueux (je crois qu’ils se défient avec Kai là-dessus) où, comme aujourd’hui, cette sorte de corbillard noir. Y a que chez les ricains qu’on peux voir ça je crois. Malgrè ça, je l’ai quand même vu galérer à passer la section. J’étais pas beaucoup plus confiant pour y aller…
Parfois c'est dur de se décider en voyant ça
Mais bon, je l’avais dit «  ACTE II DEMAIN ! », maintenant que j’y étais y avait plus qu’à.


Cette fois je reste très modeste, regarde bien les sets, et pars à fond de la plage. Sa plane au bord ! Et je passe nickel...Ouf! Je sais pas pourquoi mais j’étais pas confiant pendant toute cette journée, peut être la peur d’une autre sanction… Je doit l’avouer, j’ai fais le PJ, je suis pas allé taper beaucoup de fois…Y a des jours comme ça
Ca ma rongé toute la nuit d’ailleurs. J'y suis retourné le lendemain, samedi, à Hookipa et j’étais décidé à aller chercher la lèvre, là où sa fait mal. Les conditions ne changent pas vraiment des 3 jours précédents : d'la taille. Je reste quand même quelques minutes sur la plage avant de me mettre à l’eau pour regarder l’actuel champion du monde Philip Koster. Après l’avoir observé pendant une bonne demi-heure, je dois dire que même dans les conditions Hawaiiennes, le jeune déchire grave. Kai Lenny était là aussi,chez lui, et pour moi, Koster était au-dessus !


La session fut top, la meilleur même, avec deux gros aérials, les plus gros que j’ai fait jusqu’à présent. La puissance de la lèvre est vraiment folle, il « suffit » de se placer dessus pour qu’elle te projette, toi et ta board, à fond vers l’avant. Pas besoin de donner la moindre impulsion, pas besoin de vitesse même…Des sensations dementes! Malheuresement pas de photos de ce jour-ci.


Pour bien finir je me suis fait broyer dans une série, la voile n’a pas résisté.. Panneau central explosé. C’était trop beau pour faire une session "bien" : envoyer et rentrer entier à la plage. Dans le même temps le vent est tombé, j’ai finis à Lane’s sur la dalle. Je commence à la connaître celle-la. Pas de casse en plus, j'avais dégrée le matos dans l'eau. C'est mieux pour éviter de broyer ce qu'il reste.
Ma brave 4.2, elle aura bien tenu le coup !
Pour continuer sur ma lancée, j’ai pété la board de freestyle aujourd’hui (dimanche)… Dommage c’était une bonne session sur le spot de Kitebeach. Donc plus de freestyle jusqu’à réparation, j’espère que sa sera pas trop long.
Ho'okipa Beach Park - East side
Maui c’est bien mais c’est dur de garder du matos.




vendredi 23 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 12

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :


22 mars 2012 – 1 bord

Après deux jours sans vent et vagues sur le north shore de Maui, les journées d’hier et aujourd’hui ont eu une saveure particulière.

C’est donc après ce repos forcé que tout le monde s’est retrouvé, hier mercredi, à Hookipa Beach Park. Encore plus de monde sur le spot qu’avant. Le matos 2013 apparait un peu partout, sur un peu tous les spots et aujourd’hui, c'est North et Fanatic qui ont décidé de faire leur shooting pour la nouvelle gamme. C’était l’occase aussi pour moi de voir les futurs jouets et de parler avec le team. J’ai tenter de prendre part au photoshoot, mais le nouveau matos est précieux, donc pas le droit d’y toucher, surtout sur un spot comme Hookipa… Tanpis. J’ai encore quelques jours devant moi pour réessayer !
Le local Morgan Noireaux équipé en 2013

La première heure sur l’eau était vraiment délirante, 40 mecs à l’eau, un hélico qui tourne dans tous les sens, la bute tapis de photograpes avec des objectifs plus long que le bras, plus 2/3 courageux dans l’eau dans un courant de fou. Malgré ça, de bonnes conditions, 3m dans les set, sa restait correct et s’était safe. Le mieux a été peu de temps après que l’hélicoptère soit parti, on s’est retrouvé une vingtaine sur le spot, en plein milieu de l’aprem, avec des vagues de plus en grosses à rider, c’était vraiment top. J’ai arreté la session après un roller un peu trop poussé, trop près de la lèvre… Je me suis fait croquer, broyer pendant de longues, très longues secondes. Par chance j’ai récupéré mon matos juste avant les rochers.J'en avais eu assez pour la journée. C’était un bon timing, car 15 minutes après avoir arrêté et m’être posé sur la bute, le spot s’était rempli à nouveau.






bottom @Globalshots





La session d’aujourd’hui par contre s’est avérée être beaucoup moins productive… Elle s’est limitée à un bord. Oui ! UN BORD !

Une fois de plus, windguru de s’est pas trompé, s’était annoncé plus gros, et venant du nord. Arrivé à 14h sur le spot, des très gros set, « close out » le channel disparait, un courant monstre et évidement, moins de monde que la journée d’hier.

Motivé et confiant, je grée ma 4.2 Ice, qui d’ailleurs tient vraiment bien le coup après toutes ces sessions, et pars à l’eau sans trop me posé de question. Enfin il y a toujours un peu de peur, c’est Hookipa quand même, faut pas l’oublier ! Je sais pas si je l’avais oublié en me mettant à l’eau, mais les vagues me l’ont vite rappelé pendant les minutes qui suivirent.





Nik Baker, un ancien, mais impressionant dans les grosses conditions !
@Globalshots

Comme par habitude, la zone de départ est déventée, j’ai l’impression que plus c’est gros et plus c’est déventé d’ailleurs, peut être qu’une impression.. Et comme par habitude je passe devant les rocks pour sortir, mais aujourd’hui y a des bonnes mousses qui arrivent pleine balle dedans. 2 minutes plus tard, je suis juste à l’entrée des rocks, juste devant cette dalle qui se découvre à marée basse, et là je commence à bien flipper. J’était déjà passé près et je m’en était toujours sorti, mais jamais avec des vagues si grosses et jamais aussi près. La voile commençait à être aspirée dans les rocks, là j’ai vraiment cru que j’allais y avoir droit. Je m’en suis sorti in extremiste en m’appuyant sur les rochers et en nageant dans le sens du courant… Ouf ! Hookipa c’est un peu ça, ça met direct dans l’ambiance direct.o:p>
...

J’étais vraiment pas passé loin de la correction. Je pouvais maintenant me diriger tranquillement vers le large par le channel. Même une légère risée est venu me soutenir, je pensais déjà aux rides que j’allais me faire.

J’ai fais 20 mètres puis j’ai aperçu ce gros set arrivé en plein devant. Confiant encore une fois, j’y vais, « ça va passer, ça va passer !!! », en plus j’arrive avec un peu de vitesse . Je revois encore l’action au ralentis dans ma tête. Plus je m’approchais du monstre et plus sa creusait, sa donnait un certain suspense. Je me suis dit «  ça va passer » jusqu’au dernier instant, à tel point d'être étonné au moment où la lèvre m’a renvoyé, comme une merde ( oui c’est le mot ), en arrière. Le choc a vraiment du être violent, car quand j’ai sorti la tête de l’eau, après un bon moment dessous, je me suis retrouvé sans rien. Plus de matos, rien autour de moi, juste du blanc. Après une autre vague, toujours rien. C’est après une troisième vague que je vois ma voile sortir de l’eau derrière moi. La planche était bien plus loin, un bon gars l’avait stoppé dans sa course folle. La suite fut longue et périlleuse : nage jusqu’à Lane’s et arrivée sur la dalle, qui fait bien mal cette fois. Merci à Luc qui m’a vu galerer et est venu m’aider, sans lui je m’en serais peut être pas si bien sorti ! Juste de petites coupures sous les pieds, deux lattes cassées, et le pied de mat. Pour en revenir à la violence de la vague, elle a arraché le tendon et le bout qui relie les deux parties, alors que le pied de mat était quasi neuf !

Luc, mon sauveur ! Je lui en doit une bonne.

J’ai passé la fin d’aprem sur la bute avec l’équipe de frenchie en restant sur ma faim. C’est en partant que je suis passé au shop pryde à Kahului pour prendre des lattes. 20 dollars deux lattes !! Micka Buziani s’est bien occupé de moi mais 20 dollars pour deux lattes !! Je pensais pas. Enfin bon.. il est 18 heures et j’ai finis de réparer la voile ! ACTE 2 ! DEMAIN !


dimanche 18 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 11

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :

17 mars 2012 – Eighth

Et oui, hier était le huitième jour  de windsurf d’affilé ! Pas réussi à me mettre  à l’eau aujourd’hui, vraiment plus du tout d’énergie pour y aller et, en plus, les conditions étaient pas extra.

J’ai pu profiter de cette journée relax pour trainer entre la plage et Paia, et récupérer des images des jours précédents. Merci à Luc qui avait shooté lors d’une bonne journée à Ho’okipa, ainsi que hier à Kitebeach pour une session freestyle.

Untitled from ADRIEN BOSSON on Vimeo.

Naviguer en freestyle devant la plage de Kitebeach n'est en fait pas le meilleur endroit. Le vent y est très irrégulier, de gros clapots, du courant et par endroit des rochers à fleur d'eau. Vraiment pas évident pour les moves de freestyle.


Untitled from ADRIEN BOSSON on Vimeo.

Le meilleur endroit est en fait sur les reefs, où il y a des zones de flat entre les vagues. Seul gêne, le courant et les tortues...Ca peux faire mal ! A part ça le spot est top.

Au fil des jours, je me suis aperçu que l'île de Maui est une station de sports d'été. Même principe qu'avec une d'hiver en fait, mais sans les remontées mécaniques, les forfaits, le froid... Enfin en mieux quoi ! On peux se coucher paisiblement en sachant que demain, une fois de plus, on sera à l'eau, que se soit en surf, en paddle, en windsurf, ou même en bateau ou plongée sous marine. Chaque jour, en fonction du vent et des conditions, on trouve un spot pour son niveau. On pourrait presque leur donner des couleurs comme les pistes de ski ! Et si l'envie de passer une journée dans l'eau n'y est pas, l'île est vraiment super à visiter.






vendredi 16 mars 2012

HAWAIIAN DIARIES 10

Un trip de deux mois sur l'île mythique de Maui, voici les récits :


15 mars 2012 – Again and again

Ca faisait un petit moment que je n’avais pas fait de news sur le blog. Pas eu trop de temps depuis 1 semaine, ou de motivation peut être. Le vent n'a cessé de souffler depuis la dernière news et je rentre chaque soir un peu plus en petit morceau.

Va falloir tenir une semaine de plus...

Samedi midi, j’ai déposé à l’aéroport toute la famille Bouvet pour le départ en direction de Tahiti. Il faut dire que quand le couple se déplace, là avec Lou et la petite dernière (de quelques mois à peine), c’est quelque chose. Si je me souviens bien, on a chargé avec Manu, 5 boardbags dans le pick up ! Windsurf, surf, stand up il y avait tout l’équipement du waterman. Il reste plus qu’à prier pour le check in.

Débarquement à l'aéroport

Le jour même, Maxime Houyvet, est arrivé sur l’île et est venu habiter à la waterlilyfarm, le temps de trouver où loger. Frère de Jérome Houyvet et photographe professionnel, il vient, comme chaque année, shooter les pro riders sur les spots du North Shore. On a cohabité pendant le début de la semaine, et c’était sympa de faire sa connaissance, de connaitre un peu l’état d’esprit et de penser d’un mec comme lui, qui vient depuis pas mal d’année shooter à Maui. Il m’a bien aidé  pour régler les affaires avec la voiture, car il fallait encore que je change le nom du proprio et l’assure ! Merci car sans lui sa m’aurait pris deux jours ! Et j’ai pu aussi faire, dans la foulée, une carte gold star member chez Costco. Costco, c’est le magasin de vente en gros du coin, un peu comme Métro en France, on y trouve de tout et sa permet de faire un peu d’économie, car faire les courses à Paia ou Haiku sa coûte une blinde ! Et ils ont du nutella en plus.




A part cela, j’ai navigué tout les après-midi depuis une semaine, entre Hookipa et Kitebeach. Oui Kitebeach, il  y a un super spot de freestyle là-bas, juste en dessous des kiteurs. J’ai revu de vieilles connaissances sur ce spot, Paul Zeper et Brian Metcalf-perez, du tour PWA. C’était cool de retrouver ma board de freestyle et de nav avec du monde qui envoie bien, ça donne toujours  un peu plus de piment sur l'eau. Le spot se situe entre Kanaha et le port de Kahului, et prend un peu la même disposition que Kanaha d'ailleurs, avec plusieurs reef à 300 mètres du bord. Le swell rentre moins et donne donc de plus petites vagues, qui laisse entre chacune d’elles du flat, parfait pour les moves de freestyle. Et les vagues permettent d’envoyer des air moves à l’allé.

Départ du spot de freestyle

aïïïee
De l’autre côté, Ho’okipa se remplit un peu plus chaque jour, tant que ça en devient dur à naviguer.  Mais bon il y encore plus de spectacle du coup. J’ai pu regarder Boujmaa, qui a débarqué il y a 2 jours, avant de mettre à l’eau aujourd'hui. Marocain ou extraterrestre ?  Il est vraiment impressionant sur l’eau, surtout en jump, par son engagement et son style. Je l’ai regardé 10/15 minutes et l’ai vu posé deux cheeserolls into backloop… un monstre !